Carte ancienne de la Provence vers 1662.
Comme pour tout territoire disposant d'institutions politiques, les délimitations géographiques de la Provence ont évolué avec le temps. La partie Sud est délimitée par la mer Méditerranée. Le Rhône sert dans les grandes lignes de frontière naturelle à l'ouest, mais il faut intégrer également une partie de l'Ardèche (Vivarais) (devenue ensuite languedocienne) pendant la période de suzeraineté franque et durant la période indépendante du Royaume de Provence et du Royaume d'Arles. C'est également à ces mêmes périodes que la frontière Nord de la Provence ancienne était positionnée un moment à Vienne et Embrun avant de progressivement s'abaisser pour la partie occidentale à Valence puis au Vaucluse dont une partie se transforma en État théocratique du Pape alors que le pays gapençais deviendra par la suite la partie Sud du Dauphiné. Enfin, la partie Est correspond grosso modo à son origine aux limites frontalières alpines de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais finit par se réduire en direction de l'Ouest après la guerre de l'Union d'Aix qui se traduit par la dédition à la Savoie des vigueries et baillis de l'Est Provence qui formeront progressivement les « Terres Neuves de Provence » puis le comté de Nice. Ces évolutions ont pour effet de réduire la Provence essentiellement aux départements des Bouches-du-Rhône, du Var (département) (dont l'arrondissement de Grasse avant sa fusion avec l'ancien comté de Nice), les Alpes-de-Haute-Provence (anciennement appelées les Basses-Alpes) et quelques communes de Vaucluse (en omettant le Comtat Venaissin sinon on intègre le Vaucluse) et des Hautes-Alpes. (Src. Wikipédia).